Citoyenneté Action Participation pour le 21ème siècle


Ecouen lance son Agenda 21

Pour renforcer sa démarche de développement durable, la ville d’Ecouen a lancé son Agenda 21 lors du conseil municipal du 25 juin, célébrant les 18 ans de la Conférence de Rio pratiquement jour pour jour.

Un Agenda 21, littéralement « ce qu’il faut faire pour le XXIe siècle », a pour objectif de générer sur le territoire de la commune un développement à la fois équitable et solidaire, respectueux de l’environnement et économiquement efficace.

Dans le cadre du lancement de cet Agenda 21, la ville d’Ecouen a d’ores et déjà mis en œuvre un certain nombre d’opérations d’envergure en faveur du développement durable :
– l’arrêt total de l’usage des pesticides pour le désherbage des rues et des places, – la signature d’une convention avec l’association Inven’Terre afin de mener auprès de tous les publics des opérations de sensibilisation à la maîtrise de l’énergie et à la protection de l’environnement,
– l’adhésion à l’Agence régionale pour la biodiversité et la nature, Natureparif,
– un diagnostic énergétique des bâtiments communaux pour obtenir un bilan de la consommation et des mesures préventives ou correctives envisageables.


Un nouveau musée d’archéologie sort de terre à Louvres

ARCHÉA est un projet majeur pour la Communauté de communes Roissy Porte de France, qui a souhaité créer un pôle culturel fort sur le thème de l’archéologie dans l’est du Val d’Oise. Conçu par Bruno Pantz associé à Caroline Bapst lors du concours, ce bâtiment moderne implanté à Louvres vient remplacer l’ancien musée intercommunal et mettre en valeur les sites archéologiques de son territoire dans une approche pédagogique ouverte à tous les publics. L’ouverture au public est prévue pour le 10 septembre prochain.

Outre les vestiges issus des fouilles du château d’Orville et de la vallée de l’Ysieux, les collections du nouveau musée sont constituées d’objets retrouvés sur les quelque 87 sites archéologiques répartis sur ce territoire, ouverts lors de fouilles préventives à l’occasion d’aménagements routiers ou de nouvelles constructions (notamment lors des travaux de la Francilienne et de la construction de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle). La création de ce musée dévolu à la conservation et à la présentation du patrimoine historique et archéologique du Pays de France émane d’un large projet culturel baptisé ARCHÉA.

ARCHÉA définit en Pays de France un pôle culturel et touristique fort, axé sur le thème de l’archéologie. Il témoigne de la cohésion de cette vaste plaine céréalière, grenier du nord-est de Paris. Au moment où le Pays de France évolue, il retrouve son histoire profondément enfouie. ARCHÉA s’est fixé pour mission de transmettre aux habitants le patrimoine local dont ils sont les héritiers. Car l’avenir s’inscrit aussi dans le passé.


Le chômage en légère hausse au mois de mai dans le Val d’Oise

Le nombre de demandeurs d’emploi, toute catégorie confondue c’est à dire sans aucune activité ou avec une activité réduite, a augmenté dans le département de 0,1% entre le mois d’avril et mai, soit 70 chômeurs de plus. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et sans emploi) augmente lui de 0,5%. Ils sont 506 180 sur l’ensemble de la région Ile-de-France.

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s’établit à 506 180 en Ile-de-France fin mai 2010, soit une augmentation de +0,3 % par rapport à la fin avril 2010 (soit +1 600). Sur un an, il est en hausse de +8,9 %. Par département, le nombre de demandeurs d’emploi en mai 2010 par rapport à fin avril 2010 varie entre -0,3 % et +1,4 % : Paris (+0,1 %), Seine-et-Marne (+1,3%), Yvelines (+1,4 %), Essonne (-0,3 %), Hauts-de-Seine (0 %), Seine-Saint-Denis (-0,1 %), Val-de-Marne (+0,3 %), Val-d’Oise (+0,5 %).

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A, B, C s’établit à 704 020 en Ile-de-France fin mai 2010. Ce nombre augmente de +0,2 % par rapport à la fin avril 2010 (soit +1 320). Sur un an, il est en hausse de +10 %.

Par département, les évolutions varient entre -0,2 % et +0,9 % : Paris (0 %), Seine-et-Marne (+0,7 %), Yvelines (+0,9 %), Essonne (0 %), Hauts-de-Seine (+0,2 %), Seine-Saint-Denis (-0,2 %), Val-de-Marne (+0,3 %), Val-d’Oise (+0,1 %).


L’emploi de travailleurs handicapés : une opportunité pour les entreprises

Écrit par Pascal Clarke   
Lundi, 21 Juin 2010 09:02
La loi du 11 févier 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées renforce l’obligation d’emploi s’agissant du quota de 6 %. On ne peut cependant résumer cette obligation à la seule contrainte d’embaucher des travailleurs handicapés contre le seul bénéfice de ne plus verser de contribution à l’Agefiph. Traiter de la question du handicap dans l’entreprise, en mobilisant toutes les possibilités offertes par les dispositifs, représente une réelle opportunité.

L’une des modalités de réponse bien connue est la sous-traitance avec le secteur protégé.

Pourquoi s’arrêter à rechercher une prestation ponctuelle pour générer des « unités bénéficiaires » à déclarer dans sa DOETH?

Les Esat et entreprises adaptées ont de vrais savoir-faire et peuvent devenir des partenaires, à l’image de cette PME qui a formé un Esat sur une technologie propre à son activité. Outre la déclaration des unités de sous-traitance dans sa déclaration, elle a pu déduire une partie des coûts de formation de sa contribution et bénéficie aujourd’hui d’un partenaire compétent et réactif quand il s’agit de faire face à des commandes importantes.

Telle autre entreprise qui a du mal à recruter des techniciens de laboratoire a choisi quant à elle de travailler avec un centre de rééducation professionnelle,  spécialisé dans la reconversion de salariés devenus inaptes à leur ancien métier. En mettant en place des stages d’application sur l’un de ses sites, elle a créé une nouvelle filière de recrutement pour ses techniciens de laboratoire. Comme l’accueil de stagiaires travailleurs handicapés est pris en compte dans la déclaration dès 40 heures de stage, ce partenariat est profitable même lorsque la période d’application en entreprise n’est pas suivie d’une embauche.
La mobilisation des déductions de dépenses proposées par la loi, à concurrence de 10% de la contribution versée à l’Agefiph,  est aussi un moyen de créer des opportunités : innovation sur des technologies à destination des personnes handicapées, aide à la création d’activité d’un ancien salarié devenu inapte dans le cadre d’un projet d’essaimage, don de matériel à des organismes de formation partenaires pour leur permettre d’accueillir des personnes handicapées, partenariats avec des organismes spécialisés pour l’organisation de forums et d’événements, par exemple…

La négociation annuelle obligatoire sur l’emploi des travailleurs handicapés, introduite par la loi de 2005,  est enfin l’occasion d’aborder la question également au titre des salariés présents.  A travers une démarche de sensibilisation, complétée de réalisations concrètes, l’entreprise peut valoriser l’intérêt à traiter du handicap et des questions de santé en son sein. Ce qui peut notamment faciliter les démarches de reconnaissance et de déclaration du handicap – dès lors qu’il s’agit bien d’y répondre par une meilleure prise en compte des besoins individuels.

Pascal ClarkePascal CLARKE
Directeur Aequo
www.aequo.net
www.handipole.org
p-clarke@aequo.net
01 53 01 64 67

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L’association des élus et citoyens contre la corruption (Anticor) s’installe dans le Val d’Oise

L’association des élus et citoyens contre la corruption (Anticor) a annoncé mercredi à Paris la création de quatre groupes locaux en Ile de France. Dans le Val d’Oise, Rachid Adda, conseiller municipal MRC d’opposition à Sarcelles, sera le coordinateur départemental. Sa candidature aux municipales de 2008 avait déjà été soutenue par Anticor.

Crée en 2002 par une poignée d’élus républicains issus de divers courant politique, l’association nationale Anticor rassemble aujourd’hui plusieurs centaines de citoyens et élus dont l’objectif principal est de lutter contre la corruption. Il s’agit aussi pour ses membres de fédérer toutes les initiatives éparses et multiples des citoyens, des journalistes d’investigation et des élus souhaitant mettre le combat contre la corruption au cœur de leur action militante. Ce combat éthique contre la corruption et pour une meilleure utilisation de l’argent public est un moyen pour ses membres de réhabiliter la politique notamment en s’appuyant sur un réseau de veille et d’information.

En Ile de France, une nouvelle étape vient d’être franchie par l’annonce à Paris à l’occasion d’une conférence de presse, en présence de Séverine Tessier cofondatrice et porte-parole d’Anticor, de la création des quatre premiers groupes locaux dans les Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val d’Oise.  A la tête du groupe local valdoisien, qui rassemble des citoyens et des élus de tous bords politiques, Rachid Adda, conseiller municipal de Sarcelles rappelle « le caractère politique mais non partisan du combat contre la corruption et de l’importance d’exercer une vigilance républicaine dans la gestion des deniers publics. »

Lutte contre la corruption, la mauvaise gestion et les conflits d’intérêts
L’action du groupe local du Val d’Oise s’axera sur la gestion publique, les services publics locaux, la promotion du non cumul des mandats et des fonctions et des actions d’informations et de sensibilisations auprès de la population et des élus. Le groupe local anticor 95 se donne également le droit d’agir ou de soutenir des actions citoyennes auprès du contrôle de légalité, des juridictions administratives (Cour Régionales des Compte, Tribunal Administratif) et pénales.

Mais l’action d’Anticor 95 ne se bornera pas à dénoncer certaines dérives. « Le groupe local du Val d’Oise coordonnera sur l’ensemble du département des actions de sensibilisation et d’informations auprès de la population notamment dans les communes populaires où le principe du « tous pourris » éloigne des urnes, plus qu’ailleurs,  une très grande majorité des électeurs » précise Rachid Adda.  Une réunion de présentation du groupe local anticor 95 et de ses membres doit se tenir en juillet en présence de la direction nationale d’anticor.

Plus d’infos : www.anticor.org


Groslay : Le centre Belle Alliance fête ses 50 ans

Le Centre Belle Alliance organise les 25 et 26 juin prochains, deux journées portes ouvertes à l’occasion du 50e anniversaire de son fonctionnement en tant que centre de réadaptation professionnelle pour les adultes reconnus « travailleurs handicapés ».

Le thème de cette manifestation « les uns avec les autres » a pour ambition de sensibiliser le plus grand nombre de Groslaysiens à mieux vivre ensemble et de constater, avec nos partenaires et amis, le chemin parcouru et les résultats obtenus dans l’insertion des travailleurs handicapés.

Des animations, tables rondes, mises en situation, permettront de se sensibiliser aux différents handicaps (sensoriel, moteur et psychique). La présence d’un maximum de personnes contribuera à réaffirmer le caractère indispensable de la solidarité de tous au bénéfice de chacun.

Programmation :

Le vendredi 25 juin
10h : Ouverture de la manifestation par Mme Nassiet
11h -12h : Inauguration du SAMSAH (Service d’Accompagnent Médico-Social pour Adultes Handicapés psychiques) Horizon-95
Discours traduits en langage des signes:
– M. Pierre-Henry MACCIONI, Préfet du Val d’Oise est représenté par M. Yves MANZINI, délégué territorial du Val-d’Oise ARS IDF
– M. Didier ARNAL Président du CGVO est représenté par M. Luc BROUSSY, Conseiller Général du Val d’Oise délégué aux personnes âgées et aux personnes handicapées
– M. Joël BOUTIER, Président du Conseil d’Administration du Centre Belle Alliance et Maire de Groslay
– Mme NASSIET, directrice du centre Belle Alliance établissement public médico-social communal
13h15-17h10 : TABLES RONDES
13H15 – 13H55 « Présentation du CENTRE BELLE ALLIANCE »
14H – 15H30 L’intégration sociale et professionnelle des travailleurs Handicapés adultes
14h40 – 17h10 L’accompagnement et l’insertion des jeunes personnes handicapées
10h-11h et 14h-17h : ATELIERS – ACTIVITÉS

Sensibilisation aux handicaps :
• APF : Handiparcours (en fauteuil en partie dans la ville)
• Remora : présentation à travers de documents et de matériel des handicaps visuels et auditifs – accompagnement des personnes handicapées visuels et auditifs à la réalisation des ateliers
• Présentation d’adaptation de postes d’apprentissage et de travail (handicap physique, visuel, auditif)
• Projet de l’école maternelle Marie Laurencin : dessins des enfants
• Vidéos / DVD commentées
• Visite en groupe du pavillon BON ACCUEIL du SAMSAH rue Jules Vincent
Art et handicap :
• Land Art : Fresque collective à l’aide de feuilles, pétales et bambous
• Théâtre : scènes de la vie quotidienne jouées par les stagiaires
• Chorale des jeunes du dispositif d’éducation professionnelle (DEP) encadrés par MESH
• Eventail géant créé par les jeunes du DEP
• Musique : mini concert joué par stagiaires et formateurs
Sport et handicap :
• Démonstration de karaté par des stagiaires
• Démonstration et « essai» de karaté pour volontaires encadrés par Handikaraté
• Démonstration et « essai» de Kinomichi pour volontaires encadrés par 1 formatrice
• Démonstration et « essai » d’escalade pour volontaires encadrés par 1 moniteur
• Tennis de table : échanges et tournois encadrés par stagiaires et personnels
Travail et handicap :
• Les stagiaires de la formation Agent Administratif participent à l’accueil du public/visiteurs/partenaires
• Défis informatique & Défis secrétariat : des stagiaires de ces formations relèvent le défi de montrer aux valides comment faire…
• Jardin pédagogique : les jeunes du DEP présentent leur travail (plantation) – cf
Tables rondes

Le samedi 26 juin
10h-17h Dégustation dans le noir : un groupe toutes les 20 mn sera dirigé par une personne non voyante.
Organisé par le célèbre groupe « ETHIC EVENTS »/ Centre Paul Guinon pour ses restaurants dans le noir, les « dark lab » à Paris, Londres, Moscou, Barcelone…
Puis reprise d’une partie des ateliers / activités du vendredi.
11h-12h Table ronde « Coeurs en Choeurs » : Handicap et chant choral
Loisirs et Rencontre des 15/20
14h-16h Témoignage Mme CRETE présentation de son association (Solanna)
Témoignage d’anciens stagiaires
17h-18h Concert gratuit Coeurs en Choeurs : 200 choristes valides et handicapés
En présence de 3 personnalités (probable non confirmé ce jour)
Un ancien ministre sera sans doute présent…


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Rôle père/mère : une pratique qui évolue

Posté par Jean-Louis Touchot le 18/6/2010

A la veille de la fête des pères, un sondage TNS-Sofrès publié hier, 17 Juin 2010 dans le magazine Pèlerin , concernant le rôle père/mère nous apprend que …..

près de 8 français sur 10, soit 78% , jugent dépassés la répartition traditionnelle des rôles entre la mère (amour ou réconfort) et le père (autorité ou protection) et 90% (9 français sur 10) estiment que c’est autant à l’un qu’à l’autre de donner le biberon et changer les couches.

Voilà une bonne nouvelle, qui va à l’inverse des « expertises » des scientifiques qui se réfèrent toujours à des rôles sexués dans le couple, aujourd’hui, la pratique de la parentalité a évolué.

Pourtant, cette évolution de la pratique parentale, ne se mesure pas en cas de désamour, et éclatement du couple conjugal.

L’exploitation des données recueillies pour l’année 2007 révèle que la proportion des enfants faisant l’objet d’une résidence en alternance, en vertu d’une décision de justice se situe désormais autour de 12,6 %, toutes procédures confondues, contre 10,8 % en 2005 et 10,6 % en 2006. Pour les divorces par consentement mutuel, la part des enfants concernés par ce mode de résidence atteint toutefois 21,5 %, alors qu’elle n’est que de 4,4 % dans les divorces contentieux, ce qui met en exergue la place de la volonté des parents dans le choix de ce mode d’organisation de la vie de l’enfant.

S’agissant de l’âge de l’enfant, les statistiques du ministère de la justice portant sur l’année 2006 laissent apparaître que si la résidence alternée est peu mise en oeuvre dans les toutes premières années de l’enfant (4 % pour les enfants âgés de moins d’un an, 3,7 % pour les enfants âgés de un an, 7,4 % pour ceux âgés de deux ans et 9,2 % pour ceux âgés de trois ans), elle cesse d’être marginale lorsque l’enfant a quatre ans (10 %) et augmente ensuite légèrement jusqu’à l’âge de 10 ans, où elle représente 13,6 % des modes de résidence avant de décroître à nouveau progressivement.

La place des pères divorcés est un réel problème dans notre société, le sujet délicat de la fixation de la résidence de l’enfant dans le cadre d’une séparation , reste d’actualité la résidence alternée est une des solutions qui permet au mieux de ne couper les enfants d’aucun des parents et dans les faits de leurs pères.

A l’heure actuelle, force est de constater que la résidence de l’enfant chez la mère est facilement accordée par le juge et que les pères, qui aussi ont le désir d’élever leurs enfants, eux peuvent éprouver d’importantes difficultés à obtenir la résidence alternée.

Les magistrats ont tendance, en cas de désaccord des parents, à privilégier la mère, même dans les cas où celle-ci est à l’origine de la désagrégation de la cellule familiale, déniant ainsi aux pères le droit d’aimer et d’éduquer leurs enfants.

Aussi, une proposition de loi visant à privilégier la résidence alternée pour les enfants dont les parents sont séparés envisage-t’elle d’inverser la charge de la preuve en privilégiant cette solution louable pour l’équilibre de l’enfant, en demandant au parent qui s’y oppose de justifier son refus.

Il faut cesser d’être sourd et aveugle aux évolutions de la société, au partage des responsabilités au sein d’un couple et aux qualités que peuvent faire valoir les pères pour aimer et élever des enfants, il convient de corriger ce déséquilibre et ne plus méconnaître le rôle et la place que les pères tiennent dans leur éducation, sans dogmatisme ou archaïsme , en ne négligeant pas l’intérêt pour les enfants de la résidence alternée, même si ça les oblige à avoir deux résidences, deux lieux de vie familiers, tout en étant vigilant dans certains cas d’espèce que ça ne porte pas atteinte à leur besoin de stabilité.

Par ailleurs, cette loi propose d’auditionner les enfants de plus de 7 ans afin que leurs avis puissent être pleinement pris en compte, ce qui est une bonne chose, à l’époque ou on les écoute de plus en plus comme petit citoyen .

Plusieurs Propositions de Loi ont en effet été récemment déposées à l’Assemblée Nationale, notamment celles des Députés UMP Christian MENARD et Richard MALLIE.

Bien qu ‘évoquant la même problématique, elles ne reprennent toutefois pas les mêmes points de vue.

En effet, la première, déposée le 8 avril 2009 par le Député Christian MENARD, visant à « protéger l’intérêt de l’enfant dont les parents sont séparés », évoque notamment la possibilité d’insérer après l’article 373-2-12 du code civil l’article suivant : « La résidence alternée ne sera pas ordonnée en cas de conflit et d’absence de communication entre les parents sur les modalités d’hébergement de l’enfant et en cas de violences conjugales avérées, ou de non-respect des obligations parentales d’entretien, d’obligation d’aliments ou de pension alimentaire ».

La seconde Proposition de Loi, déposée le 18 mars 2009 par le Député Richard MAILLIE, vise à « privilégier la résidence alternée pour l’enfant dont les parents sont séparés ». Elle entend insérer, après l’article 373-2-9 du code civil, les alinéas suivants : « A défaut d’accord, en cas d’autorité parentale conjointe, le juge examine prioritairement, à la demande d’un des parents au moins, la possibilité de fixer l’hébergement de l’enfant de manière égalitaire entre ses parents. En cas de désaccord entre les parents, le juge entend le parent qui n’est pas favorable au mode de résidence de l’enfant en alternance au domicile de chacun de ses parents, exposant les motifs de son désaccord au regard de l’intérêt de l’enfant. La préférence est donnée à la résidence en alternance paritaire. La décision de rejet de ce mode de résidence doit être dûment exposée et motivée. Le non-respect par le conjoint de son obligation parentale d’entretien (article 371-2 du code civil), d’obligation alimentaire (articles 205 à 211 du code civil) et de la pension alimentaire remet en cause la décision de résidence en alternance. Le tribunal statue en tout état de cause par un jugement spécialement motivé, en tenant compte des circonstances concrètes de la cause et de l’intérêt des enfants et des parents ».

De nombreuses femmes aussi attachent beaucoup d’importance aux moyens de préserver les enfants d’une mise à l’écart de l’un de leur parent, qu’il s’agisse de leur mère ou de leur père, oui la répartition des rôles pères/mères à notre époque est dépassée.

La parentalité ne peut pas être partielle, avec un père qui serait de temps en temps présent dans la vie de l’enfant, voir « parent symbolique » la société ne lui reconnaissant qu’une légitimité économique par le paiement d’une pension alimentaire, alors que la mère elle aurait une légitimité d’autorité parentale pratique à temps plein au titre d’un attachement dit « supérieur ».

La tradition psy freudienne, doltosienne : le père symbolique d’un côté, et la mère fusionnelle avec l’enfant au nom de l’attachement privilégié de la mère à l’enfant, aujourd’hui, dans un monde ou la famille se disloque, fait des ravages chez beaucoup d’enfants de la séparation qui perdent souvent leurs repères, un de leur parent (souvent le père) étant mis à distance de leur vie de tous les jours.

C’est bien, que certains parlementaires agissent pour rétablir la situation.

Merci aux parlementaires : Mmes D. Orliac Vice Présidente du Parti Radical de Gauche, B.Poletti Députée des Ardennes, Mrs J.F Copé président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, P.Balkany Député des Hauts de Seine, R. Tropéano Sénateur de l’Hérault, N.Dupont Aignan Député de l’Essone , D.Mach Député des Pyrennées Orientales, M.Grémetz Député de la Somme, qui m’ont communiqué leurs opinions sur des propositions de loi pour dans le cadre d’une séparation conjugale, le maintien du lien de l’enfant avec ses deux parents au-delà de 4 jours par mois,et la moitié des vacances scolaires, à partir desquels j’ai rédigé ce texte.


Accès des bâtiments aux handicapés: 2 associations refusent toujours toute dérogation

Fauteuils roulants

Deux importantes associations de défense des handicapés, l’APF et la Fnath, ont à nouveau refusé jeudi toute dérogation à l’obligation de rendre accessibles aux handicapés les bâtiments neufs, dénonçant une nouvelle tentative parlementaire d’en introduire dans la loi.

La commission des affaires sociales du Sénat a introduit il y a une dizaine de jours dans une proposition de loi un élément prévoyant « des mesures de substitution » en cas d’impossibilité technique de rendre le bâtiment accessible.

La proposition de loi, qui porte sur les Maisons départementales des personnes handicapées, sera examinée en séance publique le 24 juin.

La Fnath, importante association de défense des personnes handicapées, et l’Association des paralysés de France (APF), ont estimé que « sous la pression de différents lobbies, le Sénat remet tout simplement en cause l’obligation légale d’accessibilité des bâtiments neufs aux personnes en situation de handicap ».

« Jusqu’à présent, aucune étude sérieuse n’a été menée pour examiner objectivement les contraintes techniques et économiques qui, selon les lobbies, nécessiteraient l’introduction de telles dérogations », ont-elles ajouté dans un communiqué.

La loi handicap de 2005 a rendu obligatoire, en 2015 dernier délai, la mise en accessibilité, notamment grâce à l’installation de rampes d’accès, de tous les bâtiments recevant du public.

Initialement, le texte ne prévoyait aucune dérogation pour les bâtiments neufs. Mais le gouvernement a tenté d’en introduire via un décret en 2006, annulé par le Conseil d’Etat en juillet 2009, puis via un article de la loi de finances rectificative, lui-même censuré par le Conseil constitutionnel fin 2009.

Source : CBanque


La Commission renonce au «vin biologique»

La Commission européenne a décidé de retirer un projet visant à introduire de nouvelles règles pour la production de vin bio, arguant de l’impossibilité de trouver un compromis acceptable avec les États concernés.

Il s’agissait de créer un nouveau concept, le « vin biologique », actuellement absent de la législation européenne. Pour le moment, des vins peuvent être commercialisés avec la mention « raisin issu de l’agriculture biologique », mais le concept bio ne s’étend pas à leur processus de fabrication et ces vins peuvent être vinifiés de la même manière que les vins conventionnels.

Le projet a été discuté pendant plusieurs mois en coulisses au niveau des experts européens. « Mais il n’a pas été possible de trouver un compromis acceptable » sur les normes à respecter en matière de production biologique, déplore la Commission européenne dans un communiqué.

« Les conditions de l’instauration de ces nouvelles règles ne sont pas réunies dans une majorité d’États membres. Je ne suis pas prêt à accepter un compromis sur les standards biologiques qui enverrait un mauvais signal aux consommateurs sur l’importance que la Commission attache à la politique de qualité » , a expliqué le commissaire chargé de l’Agriculture, Dacian Ciolos.

Moins de sulfite, moins d’additifs

Le projet de la Commission visait à proposer une limite plus basse pour la teneur en sulfites que pour les vins traditionnels, ainsi qu’une liste plus réduite que pour les vins conventionnels des additifs autorisés et des aides au traitement autorisées.

Le recours à certaines pratiques oenologiques comme la chauffe aurait été restreint et certaines, comme la concentration par refroidissement ou la déalcoolisation notamment auraient même été proscrites, aux termes de la proposition de la Commission européenne.

Certains pays bénéficiant de climats moins cléments pour la vigne que ceux d’Europe du Sud, en particulier l’Allemagne et l’Autriche, étaient vivement opposés à la réglementation, selon une source européenne. Ils ont obtenu le soutien de la France, qui a proposé un niveau intermédiaire de teneur en sulfites, mais la Commission a jugé qu’il n’était pas assez élevé pour établir une réelle différence avec les vins conventionnels.

(d’après AFP – 17/06/10)