Citoyenneté Action Participation pour le 21ème siècle


Transportez moi ! la mobilité de demain (lcpan)

La mobilité de demain (lcpan)

Se déplacer, communiquer, rencontrer, échanger, voyager… la mobilité individuelle ou collective s’impose à tous comme une exigence. Mais comment se déplacer mieux et plus vite dans une urbanisation toujours plus dense tout en réduisant notre empreinte environnementale ?

Transportez-moi ! (émission de lcpan sur la TNT) fait le point sur les possibles d’un transport performant et sécurisé tout en soulignant la dimension énergétique. Véhicules, infrastructures, énergies… A travers ces trois vecteurs indispensables à tout déplacement, Karine Petroz explore, entre reportages, interviews, chroniques, invités et paroles d’experts, les perspectives de développement et les enjeux des transports de demain.

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Déchets radioactifs : une associationassigne l’Etat en justice (LeMonde.fr)

Une association de défense de l’environnement limousine  a annoncé, mardi 13 septembre, qu’elle avait déposé un recours devant le tribunal administratif contre l’Etat, jugeant « illégale » une autorisation de stockage de déchets radioactifs délivrée par la préfecture de la Haute-Vienne à Areva.

Le recours déposé par l’association Sources et rivières du Limousin concerne le stockage de plusieurs tonnes de déchets radioactifs à Compreignac, sur un site géré par Areva, que le géant du nucléaire était sommé de déplacer depuis plusieurs mois. La préfecture de la Haute-Vienne avait ainsi laissé au groupe nucléaire jusqu’au 1er septembre pour évacuer les matières en question, des boues radioactives issues du curage d’un étang. Or, selon SRL, la préfecture a récemment édité un arrêté autorisant Areva à stocker ces boues sur un site voisin, à Bellezane.

Cette autorisation « temporaire » court sur trois ans, ce qui est « illégal », soutient SRL qui invoque une jurisprudence « très claire à ce sujet : une autorisation temporaire ne peut excéder six mois et suppose une étude d’impact qui là n’a pas été produite », affirme M. Gatet, juriste de l’association, qui a déposé un recours devant le tribunal administratif de Limoges afin de faire ramener sa durée à six mois.

« Je pense que dans cette affaire, nous avons toujours pris toutes nos responsabilités. Nous nous sommes appuyés sur une circulaire visant à gérer les situations d’urgence », a indiqué Henri Jean, secrétaire général de la préfecture, qui reconnaît que la loi prévoit pour les stockages temporaires un délai de six mois renouvelable une fois, soit douze mois au total. Sources et rivières du Limousin indique par ailleurs avoir déposé une plainte au pénal contre Areva. Selon M. Gatet, l’entreprise n’a pas respecté ses engagements puisque « à peine 50 % des résidus incriminés ont été déplacés » de Compreignac à Bellezane.


La République et ses Citoyens, Consommateurs

Depuis le début de la crise économique et financière que nous connaissons actuellement, le niveau de la dette souveraine des Etats (occidentaux) occupe l’esprit de tous. Non que les finances publiques aient été à l’équilibre auparavant, mais les montants atteints et la situation de quasi faillite de certains Etats obligent les institutions publiques à s’en préoccuper réellement.

On s’interroge, on écrit, on discute de ce qui amené cette situation, … Mais comment ?, Qui en est le responsable (ou l’irresponsable) ? Les « marchés » ?, à qui les Etats ont emprunté pour couvrir le coût de fonctionnement des institutions publiques, La Mondialisation ? caractérisée par une production industrielle et agricole, voire de services, distribuée au niveau international, et la mise en concurrence constante des producteurs (ouvriers et employés, entreprises), et des modèles économiques et sociales.

Face à cette situation inquiétante, les réactions naturelles de replis, avec des propositions simplistes. Une politique migratoire sélective, voire exclusive. La « démondialisation », la décroissance, la fin du capitalisme, des phénomènes spéculatifs… etc.

En fait au delà des comportements douteux de certains opérateurs, c’est tout un système qui s’est construit, et dont on peine aujourd’hui à envisager sereinement (et de manière consensuelle) une réforme profonde.

1) Une cause idéologique probablement : après la faillite du système collectiviste, la chute de l’ex-URSS et la conversion de la chine au capitalisme. Dès lors le capitalisme était célébré, adulé, amenant une vaste confusion entre le modèle économique et le rôle des institutions publiques.

Par ailleurs certains (économistes, politiques), peut être inspirés par une vision  « colonialiste » du Monde, ont envisagé alors une division géographique des types de  production. L’Afrique, et l’Amérique du sud pour la production alimentaire, l’Asie pour la  production de biens de consommation courants. Et bien entendu l’Europe et les Etats Unis pour la production de savoir faire et de services.

2) Une cause démographique et Sociétale : L’augmentation de populations vieillissantes en Europe et aux Etats Unis, l’individualisme exacerbé et la remise en cause du modèle familial traditionnel … Les migrations de populations vers les zones de concentration urbaine, et l’expatriation économique (notamment des populations d’Afrique vers l’Europe et les Etats Unis).

En Afrique la « décolonisation » politique, sans la maîtrise de l’exploitation des richesses naturelles ni la mise en œuvre d’une stratégie de  développement économique (et notamment l’amélioration de la balance  commerciale), à  conduit à l’appauvrissement croissant, et l’augmentation des flux migratoires vers l’Europe. La privatisation totale des institutions collectives et des ressources naturelles, avec l’appauvrissement croissant des populations en Europe de l’est.

3) Le développement économique à courte vue, sans discernement avec la consommation de richesses, et occasionnant aujourd’hui des dommages climatiques croissants et des impacts encore inconnus sur la santé Humaine.

4) Une déréglementation généralisée, et l’auto limitation par les Etats de leur rôle régulateur. Pour permettre aux opérateurs de dégager les sources de plus values, quand bien même elles seraient fictives (mécanisme spéculatif) et par ailleurs destructrices, pour continuer à alimenter le système.

Aujourd’hui l’économie mondialisée, a amené dans les pays développés une désindustrialisation croissante, et  une déconstruction agricole, avec la mise en cause constante, croissante et profonde du modèle social propre à chaque pays. Les Etats, spectateurs  désabusés d’un système devenu « fou », sans Prince éclairé ni le contrôle du Peuple, compensent (lorsqu’ils le peuvent encore) les dommages ainsi causés aux individus les plus fragiles et à la collectivité.

Pour autant les problèmes demeurent. Il n y a pas de réponse simple à ces questions.

Certaines nécessitent un consensus inter Etats, dans le cadre d’un intérèt collectif : Les règles en matière de balance commerciale et des paiements courants. Une réforme profonde de l’OMC ! L’Aide Publique au Développement à destination de l’Afrique, de l’Europe de l’est, et de l’Amérique du sud. La lutte contre la corruption et la mise en place d’une gouvernance publique la plus transparente possible ! La gestion de l’eau et des ressources naturelles. Collectivisation ou tutelle accrue et effective sur les exploitants (AREVA , TOTAL …) ?

Au niveau national, en France notamment, il conviendrait de rappeler qu’aucun projet politique, ne peut s’affranchir des questions concernant la fiscalité. On se cherche depuis un guide qui avec son clan, réformerait la Société  … sans que les citoyens, une fois leur Président élu, aient à y prendre part. Un projet politique, comprend la définition des enjeux (constat de la situation), des actions impératives (prioritaires), les moyens à mobiliser et les modalités de financement (la fiscalité permettant de financer le projet politique : l’assiette retenue, les possibilités d’éxonération pour des raisons d’utilité collective) : L’emploi, la formation, le logement, la solidarité publique … nécessitent une définition concertée avec les collectivités territoriales, les services déconcentrés de l’Etat, les associations locales …

Le Parlement et l’exécutif gouvernemental, ne peuvent continuer à établir des stratégies globales mais doivent permettre aux acteurs locaux d’intervenir utilement sur leur territoire, en définissant un environnement juridique et administratif favorable, les dotations financières nécessaires et dont le montant de l’allocation serait définie en fonction des enjeux de chaque territoire.

A défaut d’une réponse publique forte et assumée, il est malheureusement à craindre que la situation continue à se dégrader : les injustices, les heurts … et le retour progressif à un système féodal où le destin des citoyens est défini dès leur naissance.


Fukushima : le drame est très loin d’être terminé !

Malgré un silence assourdissant de la part des médias en France, le drame de Fukushima est très loin d’être terminé.

Pour se rendre compte de la réalité, Corinne LEPAGE s’est rendue au Japon. Lors de ce déplacement elle a rencontré les associations de protection de l’environnement, des élus locaux, des médecins et des mères de famille très inquiètes quant à l’avenir de leurs enfants.

« Depuis plusieurs semaines déjà, la catastrophe de Fukushima ne fait plus la une de l’actualité. Pour l’immense majorité de nos concitoyens, la question est réglée et il va quasi de soi que Tepco, et Areva pour ce qui est du traitement des eaux polluées, maîtrisent parfaitement la situation.

Les personnes qui devaient être évacuées l’ont été, le taux de radioactivité baisse et le Japon, vu de France, est prêt à faire redémarrer des centrales. Du reste, régulièrement, la presse, informée par les soins du lobby nucléaire français, indique que telle ou telle centrale va redémarrer.

Cela est dramatiquement et tragiquement faux. »

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